Ce Mardi 8 Mai, lors du tournoi Capmajo, les nouvelles tribunes auront eu pour effet de revoir notre ami André ALARY au stade.

André et Albert ALARY, Clément FITE et  Lucien MAYNADIER, ont été les dignes Ambassadeurs des Capestanais dans le concert national du XV, autour des années 50.

Champions de France en 49 et 50 au Castres Olympique,

 en 1 941, il joue à l'ASC aux côtés de Clément FITE qui arrive des Juniors de Béziers après un bref passage à Marmande et à Brive.  Premiers matches aux côtés du jeune André ALARY.  En trois ans, l'équipe dirigée par BAUBE et GAILHAGUET gravit les échelons pour devenir vice-championne du Languedoc Roussillon.

Quel exploit ! puisque Capestang, devancé par Prades se retrouve N° 5 de la région, derrière... Perpignan, Béziers, Narbonne.

En 1946, alors que l'A.S.C. tente de belle manière de reprendre son élan après la cassure occasionnée par la fin de la guerre, André et TRILLOU sont contactés par Mazamet.  En 1947,

André ALARY

1951 : Fort de son titre national, l'A.S.C monte en excellence pour la première fois, et ne dit-on pas que FITE et les ALARY sont de retour; que de réussite en perspective; hélas! après un titre régional remporté contre Carcassonne, l'A.S.C. trébuche dès le premier tour contre les modestes alpins d'ugines.

1952 : Les frères ALARY signent au R.C.N. suivis, la saison suivante par MAYNADIER.  Trois Capestanais réunis le maillot d'une même équipe nationale !

Les deux plus jeunes iront jusqu'à constituer pendant deux saisons une des paires de centre les plus redoutées.  Les rugbyphyles Capestanais ont encore en mémoire la fameuse rencontre de Cassayet, où les frères BONIFACE avec le stade Montois, avaient pour une fois perdu de leur superbe.

1956: André ALARY et LULU sont de retour, laissant Albert partir seul vivre une nouvelle expérience au C.O. Clément FITE est devenu le leader de l'équipe managée par Baube.  Après une saison en dents de scie, l'A.S.C. se retrouve en finale nationale de promotion contre Parentis.  Albert, pour la circonstance, est revenu avec d'autres "émigrés" (Boussagol, Rebis ... ) jouer "le coup".  On sait ce qu'il advint de cette finale, durant laquelle du reste, la paire de centres Narbonnaises reconstitués, ne put rendre les espoirs placés en eux, diminués qu'ils étaient, par des problèmes articulaires aux genoux.

La saison suivante, c'est la retraite pour André ALARY... Ensuite  de 1961 à 1964 André ALARY sera Président de l'ASC puis André passera le "bâton de Président" à Jean CABROL pour revenir dans l'ombre de la mêlée et s'occuper des juniors puis des cadets. 

1974 : L'usure a pris le dessus.  Les dirigeants qui depuis 10 ans tenaient le club à bout de bras démissionnent en bloc. Les frères ALARY en font partie...

Gardons lui toute notre reconnaissance.