BONNE SAISON

HORTALA Gilles

La qualification pour le championnat de France acquise la saison dernière permet à l'A.S.C de grimper d'un échelon dans la hiérarchie des petits clubs du Languedoc.  Plus précisément en première série, dans une poule où le Gazélec de Béziers, qui a su réunir beaucoup de bons joueurs de la sous-préfecture, fait figure d'épouvantail.

A Capestang, par contre, les responsables n'ont pas enregistré de recrues à sensations, sinon de jeunes espoirs Capestanais de retour au village : J.ORO et F.MONTES venant des juniors du R.C France; les frères IZQUIERDO, Jacques revenant de la Nationale B de Narbonne et Jean des juniors de l'A.S.B après un détour par Narbonne. 

Un autre retour marquant est enregistré avec plaisir : celui de J.M DELPAPA.  Puis Gilles ORTALA, pour qui les bleus est synonyme de bons souvenirs, refait "le chemin de Cazouls". Le rapprochement professionnel de son frère Guy, qui est resté fidèle aux couleurs de l'A.S.C, contribue certainement pour une large part à son retour. 

ORO José

MONTES François

IZQUIERDO Jacques

TORRENTE Joël

DELPAPA J-M

 Joël TORRENTE profite de la mise en sommeil de l'A.S.Puisserguier pour venir rejouer avec ses copains Capestanais.

BUILLES attiré par Millau ne fait plus partie de l'effectif.  Sa mutation autant professionnelle que sportive (les deux ne sont-elles pas liées ?), soulève pas mal de polémiques.

Le Gazélec comme prévu termine premier de la poule.  Son paquet d'avants lourd et efficace a raison par deux fois de l'équipe du Docteur CARRERE, et ce, malgré de bonnes oppositions de la part des Capestanais. 

FONQUERLE Claude

  En réalisant la performance de se classer deuxième derrière les Biterrois, les hommes du "quatuor" AMIEL, DUFFAU, RUBIO et MAFFRE,  réussissent un joli coup et se qualifient pour les barrages du championnat de France. Quant au Gazélec il va disputer et gagner la Finale contre Maureilhan, leader de l'autre poule.  Avec ces deux derniers clubs, trois équipes sont nécessaires pour représenter le Languedoc.

Accroupis de gauche à droite:
TORRENTE, MONTES François, FONQUERLE Claude, ROLLAND, ORO José, CHAMAYOU Jacques, PUJOL Didier, CAHUZAC didier.

Voir l'équipe 2 

Pour l'attribution de la place de Numéro 5 pour le championnat de France: 

L'adversaire de Capestang au premier tour est Chalabre, cinquième de l'autre poule.  Ce match est très important puisqu'il conditionne la suite de la compétition.  Le contrat est rempli sur le terrain de Bram, après une rencontre relativement facile.

L'adversaire du deuxième tour est Bizanet, équipe bien connue cette saison des Capestanais.  Les gars des Corbières figuraient dans la même "grille de départ" que Capestang, au mois de septembre.  Le match, le troisième entre les deux formations depuis l'ouverture de la saison, représente la belle, chaque équipe ayant gagné sur son terrain.  En perdant contre Bizanet à Salleles, sur un petit score (9 à 6), l'A.S.C est obligé de disputer un troisième tour qu'il lui faut impérativement emporter pour obtenir le cinquième et dernier billet Languedocien.

Coursan pour sa part, se retrouve dans la même situation.  Le terrain de Vendres, dont l'équipe détient le fauteuil de leader du Languedoc, est le temoin de la victoire des capestanais sur les Audois, et du même coup de sa qualification.  Score 11 à 3.

32 ème:  ASC  - BOLLENE 

Pour les trente deuxièmes de finale les dirigeants et entraîneurs affichent une certaine réserve.  La défaite à ce même stade, la saison précédente, en est à l'origine.  D'autant plus que l'adversaire est le numéro un Provençal.

En fait BOLLENE n'inquiétera jamais les Bleus tout au long des quatre vingt minutes du match, Ces derniers vont même se payer le luxe de marquer deux essais par chacun des piliers MINARRO et Gilles HORTOLA.

16 ème: ASC  - ALBENC  à Châteauneuf du pape

En seizièmes, ce sont les Alpins d'ALBENC qui se dressent sur la route des Capestanais.  Legers mais très dynamiques, ils posent au début quelques problèmes aux Bleus qui négocient mieux la deuxième mi-temps, pour finalement l'emporter assez aisément.  GALINIER qui remplace MINARRO blessé, et surtout FONQUERLE font très bonne impression.  Ce dernier se montre fort à son avantage puisque les dirigeants de Chateauneuf du Pape, où se déroule la rencontre le, contactent par la suite pour l'enrôler sous leurs couleurs.  Ils n'auront pas à le regretter.  Dix ans après "le blond"  a donné encore entière satisfaction au club des Côtes du Rhône.

GALINIER Joël

8 ème: ASC  - CHESNAY  à Cluny

Pour les huitièmes, le choix du terrain pour rencontrer les Parisiens du CHESNAY, oblige les Capestanais à partir, une fois n'est pas coûtume, le samedi.  Le long déplacement à Cluny, en Bourgogne, est... payant pour l'A.S.C qui gagne le droit de disputer les quarts de finale après un match assez difficile, les Parisiens se révèlant être "très rugby".  Les Bleus ne doivent leur salut que grâce aux coups de pied de M.ROLLAND et du Capitaine BELMAS.

"Encore un et c'est le terminus !" chantent les gars dans le car en redescendant la vallée du Rhône

Quart de finale: ASC  - IBOS à Saverdun

A propos de Rhône, nous allons prendre le chemin opposé pour aller jouer le tour suivant; plus exactement la route des Pyrénées qui passe à Saverdun.  Ce changement de cap pose problème aux plus supersticieux, qui n'hésitaient pas depuis les seizièmes à "donner la pièce" au grand Fleuve.

Pour les profanes, il faut préciser qu'il s'agit de jeter dans le Rhône une pièce de un franc ou de cinq francs, lors du voyage aller (suivant les moyens du club ou la difficulté à aborder, l'énigme reste ouverte).  Cette méthode porte paraît-il chance aux généreux donateurs.

Un tel geste qui permet, sans nul doute de s'assurer la victoire, est tiré "des fondamentaux" de R.Barrière, a qui cela a réussi plus d'une fois.

Faute de Rhône donc, la rivière Aude sera-t-elle assez compétente pour réaliser ce voeu ? C'est la préoccupation principale lors de la traversée de Trèbes.

On ignore si de son côté, IBOS réalise la même chose, en enjambant la Garonne.  Toujours est-il que l'aventure pour l'A.S.C s'arrête là, brutalement, en terre Ariégeoise.  Pourtant les gars du Bigorre n'ont pas une super équipe.  Peut être un peu meilleure que tous les adversaires des Bleus depuis les trente deuxièmes mais sans plus.  Mais voilà, les hommes du Président CARRERE vont perdre les pédales en première mi-ternps, alors que le vent violent, qui balaye le stade dans le sens de la longueur, souffle en leur faveur.  Dix à zéro pour les Bleus après quarante minutes de jeu.  Cela parait insuffisant, tant ce maudit vent joue un rôle important dans cette rencontre.

CHAMAYOU en pleine action

Un essai de CHAMAYOU sur attaque classique et deux coups de pieds de BELMAS, sont à mettre à l'actif des Capestanais.  Voilà pour les "Bons Points".  Car des "mauVais", il y en eut.  A commencer par des drops tirés sous tous les angles par desjoueurs qui avaient d'autres arguments à faire valoir.  Puis au lieu de presser les banlieusards Tarbais, en tapant haut et fort sous leurs poteaux, on s'évertua à jouer au ras du paquet ou bien à alterner des attaques d'une manière trop systématique; percussions et attaques étouffées et enrayées par une défense adverse qui faisait bonne garde.

Dès la reprise IBOS prend le match à son compte et grignote insensiblement son retard. les Bigourdans rendent la monnaie de la pièce aux Capestanais en marquant deux coups de pied de pénalité et un essai; les deux équipes sont dos à dos.  Il reste quinze minutes à jouer.  Si seulement ce vent se calmait qu'on puisse aller voir dans le camp adverse, ce qu'il y a "à gratter". 

Mais non ! D'autant plus qu'IBOS qui a maintenant..... le vent en poupe se fait de plus en plus pressant.  Les Bleus s'arc-boutent toujours, faisant l'admiration des supporters qui regardent la montre dont les aiguilles ne tournent pas assez vite.

Et ce qui devait arriver, arrive. il reste cinq minutes à jouer; regroupement à quinze mètres des poteaux de Capestang.  Deuxième "coup de dents" en peu de temps d'un avant Bigourdan sur son vis à vis.  L'arbitre ne voit pas l'agression, Par contre, il relève la riposte du Capestanais qui veut se faire justice seul.  Pénalité.  C'en est fini des chances Capestanaises et du championnat 76/77.

Les vestiaires de Capestang reflètent la colère.  Colère contre l'arbitre, mais aussi colère envers soi-même.  Chacun a le sentiment d'être passé à côté du match, de l'avoir joué à l'envers.  Trop tard... mais bravo tout de même à tous pour la bonne saison effectuée.

Bravo tout d'abord aux responsables AMIEL, DUFFAU, RUBIO et MAFFRE.  Ce dernier avait une fois de plus donné la preuve de son état d'esprit en laissant sa place et sa chance au jeune D.PUJOL. il est fort regrettable que certains "jeunots", n'aient pas compris sa démarche, provoquant d'une certaine manière, le départ de "Maffrou".

Bravo aussi à ORO et CAHUZAC les deux arrières de la saison; aux trois quarts TORRENTE, FONQUERLE, CHAMAYOU et PUJOL donc; aux demis ROLLAND et BELMAS; à la troisième ligne formée de FONTANEL A., BONNAFOUS et IZQUIERDO Jacques, sans oublier DELPAPA, qui blessé aux reins à mi-saison ne put participer aux dernières confrontations; à la deuxième ligne Guy HORTOLA et CAMBON bien secondés par PICCOLO et MANILEVE; à Jean IZQUIERDO qui avait glissé de la troisième ligne au talonnage pour apporter plus de densité à la première ligne complétée par MINARRO et Gilles HORTOLA auquel il convient d'ajouter GALINIER.  Son prédécesseur P.OULES ne déméritait nullement (a-t-.il un jour démérité des couleurs Capestanaises ?).

Mais un choix avait été fait; il fallait le respecter et l'accepter. ... Comme il fallait accepter la défaite.

  Jacques CHAMAYOU - A LA MAIN

Accroupis de gauche à droite:
BOURDEL Régis, ZURITA Michel, JOIE Joël, AZAM André, AZAM Bernard, FONTANEL Alain, TORRENTE Joël, MOLLING Jean Paul, LAHI. 

Photos

CHAMAYOU Jacques

Conception et réalisation

JP - 01/08/2002