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DE L'INEDIT |
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Pour éviter une surcharge au niveau des tâches de chacun, les nouveaux dirigeants ont l'idée de répartir encore davantage les responsablités en intégrant à l'A.S.C, un "bureau annexe" qui aurait pour but de gérer tout le côté "festivités". Cette aile du club appelée "ASC LOISIRS", doit resté partie intégrante du club. En plus de sa vocation d'animation, elle doit assurer un minimum de rentrées d'argent. Une mauvaise interprétation du travail à effectuer ainsi qu'une politique "d'apartheid" (consciente ou pas, peu importe) menée par les membres constituant l'aile "loisir" de l'A.S.C, entraine une situation des plus ambigüe. Le divorce est consommé entre les deux parties. Le projet avorte et l'ancienne formule est reconduite. Les responsables sportifs ne se font guère d'illusions quant à une éventuelle campagne nationale. Le championnat du Languedoc est sans surprise pour l'équipe 1 qui n'enregistre qu'une seule victoire. Nous sommes dans l'impossibilité d'arracher une quelconque qualification pour les barrages. Année de transition, cette saison l'est pour l'équipe dirigeante et pour la vie du club en général. Chacun n'a d'autre ambition que de prendre ses marques. D'autant plus que l'effectif a considérablement changé. Devant, H .BONNAFOUS et J.BARTHES ont arrêté pour se consacrer à leur entreprise. Guy HORTALA est muté trop loin pour espérer jouer; son frère Gilles est retourné à Cazouls, J.VIDAL a opté pour Maureilhan où une équipe vient de se monter; J.M ARVIEU pour Lespignan. Les jeunes attaquants ORO et MONTES ont émigré vers la Capitale ainsi que GALINIER, J.M DELPAPA est lui aussi parti dans la région Parisienne pour se former professionnellement. SENAUX et CHAUVARD ont signé à Villeneuve les Béziers. ALARY comme prévu est aller jouer en Avignon. Devant cette perte, à la fois quantitative et qualitative, les responsables se sont mobilisés pour tenter un recrutement judicieux. |
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Debout de gauche à droite :
OULES Marcel,
CAMBON,BUILLES,
TARRAGA F, ?, FONTANEL J, MARTINEZ, ORTIZ A, OULES Paul, ORTIZ Paco.
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Accroupis de gauche à droite: |
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Capestang, pour sa part, est opposé à l'Entente Catalane ESPIRA-BAIXAS. Le match aller au stade municipal est largement en faveur des Capestanais. L'écart est de vingt cinq points. Dès lors le déplacement en Roussillon, s'annonce sous de bons auspices. Il suffit de limiter les dégats pour préserver le goal-avérage, Ce qui est fait puisque l'Entente ne gagne seulement, au match retour, que par 15 à 6. De leur côté les Auvergnats d'ANCIZE-COMPS règlent "leur contentieux" avec une équipe des Alpes et accédent à la finale. Saint Chely d'Apcher, haut lieu de la Lozère est désigné pour accueillir cette finale. Les organisateurs du Challenge voient dans ce choix, le moyen de faire la propagande du rugby dans ce département où le ballon ovale a du mal à faire sa place. A cette époque Mende n'est pas encore inscrit dans le concert du rugby Languedocien. Par un temps froid et pluvieux l'A.S.C gagne le TROISIÈME TROPHÉE DE LA MÉDITERANNEE de son histoire après ceux de 1947 et 1971. Ce match étonnament haut en couleur, vient récompenser le rugby Capestanais pour sa tetiacité et sa volonté de vivre. Seul désagrément pour les Capestanais.... et les Capestanaises, les supporters embarqués dans un autocar déjà « malade » au départ, et qui finira par « prendre froid » en plein Gévaudan, arrivent à Saint Chély alors que le match est largement entamé. Ils ont cependant le temps de voir les coéquipiers de BELMAS marquer deux très beaux essais en deuxième mi-temps. |
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Photos CHAMAYOU Jacques |
Conception et réalisation JP - 31/07/2002
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